Bonne année 2023

Bonne année 2023

Je vous souhaite, à vous-mêmes ainsi qu’à vos proches, une excellente année 2023 !

L’année 2022 a été un désastre pour notre famille politique : à l’élection présidentielle la candidate LR n’a pas réussi à atteindre le score de 5%, aux élections législatives LR a obtenu moins de 65 sièges.

Pourtant, notre peuple prend conscience chaque jour un peu plus que le chemin tracé par l’idéologie délirante de mai soixante-huit ne peut le mener qu’à l’abîme : la politique d’Emmanuel Macron, dans la ligne de celle de son mentor François Hollande, héritière directe des adolescents agités, transgressifs et narcissiques de mai soixante-huit, a désormais des effets extrêmement douloureux pour tous nos concitoyens.

Après n’avoir plus eu de carburant, on nous prépare à ne plus avoir de gaz ni d’électricité ; l’école n’est plus en mesure d’enseigner, l’hôpital n’est plus en mesure de soigner, malgré les tombereaux de crédits qu’on déverse chaque année dans leurs caisses. Les finances publiques sont totalement hors de contrôle. Le travail et le mérite, vecteurs du progrès collectif et individuel, sont déconsidérés, quand ils ne sont pas ouvertement découragés par les médias dominants. La tranquillité et la sécurité dans le centre de nos grandes villes ne sont plus qu’un lointain souvenir, et les émeutes ethniques récurrentes font désormais partie de l’actualité.

Jean-Luc Moudenc quitte LR : posons-nous les bonnes questions

Jean-Luc Moudenc quitte LR : posons-nous les bonnes questions

Jean-Luc Moudenc vient d’annoncer qu’il quitte le parti Les Républicains, après y avoir été engagé depuis sa fondation voici plus de vingt ans.

Cette décision, que nous respectons, mérite notre attention à plusieurs égards.

D’abord parce que Jean-Luc Moudenc est un homme politique de talent, intelligent et avisé, qui a toujours œuvré avec sagesse et adresse pour promouvoir les intérêts de Toulouse, la ville dont il est maire.

Ensuite parce que Jean-Luc Moudenc est un homme de droite. Pour l’avoir côtoyé, écouté et observé, je suis convaincu que ses convictions de droite se sont toujours exprimées et s’expriment encore dans ses déclarations et dans ses actes. Sa modération naturelle, son goût pour la mesure, son tropisme pour le centre-droit qui a guidé son parcours politique l’ont parfois conduit à des stratégies électorales plus centristes que certains d’entre nous l’eussent souhaité. Mais je n’ai, pour ce qui me concerne, aucun doute sur l’ancrage de ses valeurs à droite.

Enfin, et c’est le plus important, parce que sa décision illustre une évolution profonde de notre société.

Bonne année 2022 !

Bonne année 2022 !

Chers amis,

J’ai le plaisir de vous présenter mes meilleurs vœux de santé, de bonheur et de succès à vous-mêmes ainsi qu’à vos proches pour 2022. Le contexte actuel montre combien la période où nous sommes est difficile et je vous souhaite de la traverser au mieux !

Au-delà de la pandémie, 2022 sera pour la droite française l’occasion de reconquérir le pouvoir à travers l’élection présidentielle et législative, et de mettre ainsi fin à dix ans de démembrement de notre corps social.

F. Hollande puis E. Macron, dans la lignée des aspirations des adolescents attardés de mai 68, conduisent depuis dix ans une politique sociétale qui ronge progressivement chacun des piliers de notre société : la famille, l’autorité de l’Etat, le respect des forces de l’ordre, la grandeur et la richesse de notre langue, notre identité et notre culture, la fierté de ce que nous sommes et ce que furent nos ancêtres, pour ne citer que ceux-ci.

En dix ans, la plongée de la société française vers le modèle diversitaire anglo-saxon est devenue vertigineuse, comme en confèrent ces quelques faits qui ne sont, hélas ! pas exhaustifs : récente loi sur la PMA pour toutes ; extension de l’écriture inclusive dans de nombreux domaines, y compris ceux, comme l’administration d’Etat ou les entreprises, où la recherche de l’excellence est pourtant un objectif affiché ; dégradation spectaculaire du respect montré aux forces de l’ordre ; multiplication des revendications communautaristes d’autant plus soutenues par les médias bien-pensants qu’elles se drapent de l’argument tout-puissant de la discrimination ; explosion des attaques et provocations contre les symboles de notre histoire, de notre culture et de notre souveraineté, qui ne donnent lieu à aucune réaction des pouvoirs publics.

Respect des forces de l’ordre : la descente aux enfers

Respect des forces de l’ordre : la descente aux enfers

Les attaques contre les forces de l’ordre se sont multipliées ces derniers mois.

De nombreux facteurs sont à l’œuvre chez une part croissante de ceux qui vivent en France qui expliquent cette tendance : inaptitude à comprendre le concept d’intérêt général, quand ce n’est pas tout simplement la volonté de ne pas y souscrire ; éducation lacunaire des jeunes générations ; relativisme des valeurs qui rend la violence physique acceptable et indifférencie les représentants de l’Etat; perte d’autorité de l’Etat ; laxisme judiciaire.

Pour une partie grandissante de la population qui vit en France, le pacte social sur lequel repose notre société n’a plus rien de sacré et ceux qui l’incarnent n’ont donc aucun statut à part. Parmi ceux qui l’incarnent, les forces de l’ordre sont celles qui représentent l’Etat que l’on ne veut plus voir –quand on ne veut pas explicitement le détruire. De plus, ce sont celles qui s’interposent entre les délinquants et leurs méfaits. Elles sont donc les première visées par ceux qui s’abandonnent à l’ensauvagement.

Pourtant la solidité, l’effectivité, l’efficacité de nos forces de l’ordre sont un élément essentiel de notre démocratie : partout où elles ne sont plus en situation de jouer leur rôle, la démocratie recule : l’opprimé n’a plus d’appui, le faible n’est plus protégé contre la brutalité du fort, celui qui travaille ne peut plus faire valoir les résultats de son mérite, et le droit ne vaut plus. Enfin, le sentiment d’injustice, puissant moteur des communautarismes, s’y développe, chez ceux de nos concitoyens qui s’astreignent à respecter à la loi et qui constatent que d’autres s’en exemptent sans que quiconque les contraigne à jouer le jeu collectif. L’affaissement de la puissance de frappe des forces de l’ordre, dans un vieux pays démocratique rongé par les communautarismes comme la France, est un coup de plus porté à la justice sociale et au respect de chacun de nos concitoyens.

Le masque avenant de la destruction

Le masque avenant de la destruction

M. Macron sait à l’occasion présenter un visage avenant, mais son action reste celle de la destruction de la société que nos ancêtres ont bâtie.

Il préfère certes le vocable de « déconstruction », inspiré de la tendance libertaire anglo-saxonne qui forme l’essentiel de sa vision sociétale et qui a l’avantage de sonner plus jeune, voire de lui donner un sens moins tranchant, moins agressif pour ceux d’entre nous qui sont le plus attachés à notre héritage civilisationnel.

Pourtant il s’agit bien d’une initiative de destruction de notre corps social qu’il mène, basée sur le mépris de notre identité nationale et de nos racines à travers ses diverses déclarations à l’étranger, sur le mépris de la famille à travers la promotion de la PMA pour toutes, ou sur le mépris de notre pacte républicain à travers l’abandon en rase campagne du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Il ne s’agit ici que d’exemples parmi d’autres, nous pourrions également mentionner son laxisme à l’égard de l’immigration illégale ou son tropisme pour les abus de souveraineté d’institutions européennes dont la France a perdu le contrôle.

Mû par les intérêts mondialistes dont il est le défenseur, soutenu par les bobos urbains –ceux de gauche depuis toujours, mais depuis récemment également ceux de centre-droit, grâce aux efforts d’E. Philippe-, M. Macron décline de notre nation une vision toute économique, qui fait abstraction totale de la profondeur et de la richesse des liens sociaux qui forment notre société.

Abstention : le lent poison de notre démocratie

Abstention : le lent poison de notre démocratie

L’abstention tue lentement la démocratie.

Elle creuse l’écart entre les citoyens et leurs représentants car elle questionne le concept du candidat supposé avoir été « choisi par la majorité », tant le nombre de votants s’éloigne, élection après élection, du nombre de citoyens en âge de voter. En cela elle sape progressivement les fondations du pacte de société qui nous rassemble.

Elle accentue le divorce entre ceux qui ne se reconnaissent pas dans la classe politique et ceux qui l’incarnent, car elle favorise les sortants ou les personnalités déjà établies, et entrave ainsi le renouvellement –pourtant salutaire- du personnel politique.

Elle abandonne enfin le pouvoir de décider –car élire ses représentants, c’est contribuer à la décision- aux franges les plus militantes de la population, en en dépossédant de fait la majorité de nos concitoyens.

L’abstention n’est pas anodine pour le destin de notre démocratie, c’est-à-dire pour notre destinée commune : elle est certes indolore sur le moment –malgré l’abstention, chaque soir d’élection nous fournit son lot d’élus- mais elle est terriblement dangereuse pour la démocratie. Pourtant, son seul résultat, sa seule issue à long terme si elle continue à se développer, sera la confiscation du pouvoir par une minorité agissante, c’est-à-dire la négation même du concept de démocratie au service de l’intérêt général.

Sarkozy : l’indignation

Sarkozy : l’indignation

Nicolas Sarkozy vient d’être condamné alors qu’aucune preuve n’a été constituée contre lui. C’est un pas supplémentaire franchi par la justice dans la direction du torrent de démesure, d’immédiateté et d’arbitraire qui emporte le siècle. Cette institution est pourtant supposée, par sa retenue et par la robustesse de ses fondements, contribuer à l’équilibre des pouvoirs de notre démocratie – et non pas accentuer son basculement vers le cloaque de la vindicte débridée.

Nous sommes indignés par cette décision de justice.

Cette décision survient dans la lignée de quelques autres qui se distinguent par leur démesure et leur sélectivité à l’encontre de personnalités politiques de droite.

Nous lisons dans ces décisions successives un glissement des activités de cette institution vers des buts de lutte contre des adversaires politiques.

Nous ne sommes pas d’accord pour que le bel équilibre des pouvoirs dont les générations passées ont doté la France et qui a enfanté l’une des démocraties les plus harmonieuses du monde soit mis en péril par le dévoiement de l’un de ses piliers.

Nicolas Bonleux

Ma candidature à la Présidence des Républicains 31

Ma candidature à la Présidence des Républicains 31

Dans quelques semaines, le 12 avril 2021, s’offrira à nous une formidable opportunité de donner un nouvel élan à la droite haut-garonnaise : les élections internes du parti Les Républicains, qui auront lieu dans tous les départements de France, seront pour nous l’occasion de renouveler les instances dirigeantes de la Fédération Les Républicains de Haute-Garonne.

La situation sanitaire et le préavis particulièrement court ne permettent pas de mener une campagne dans les formes habituelles. Cette situation ne doit cependant pas nous décourager.

Je serai candidat à la Présidence de la Fédération de Haute-Garonne, comme je l’ai été lors des dernières élections d’octobre 2018.

En effet, je considère que la vocation de notre famille politique est d’accéder de nouveau aux responsabilités, et d’éviter à la France le mortifère tête-à-tête Macron-Le Pen dans lequel l’actuel président de la République tente de nous enfermer, et qui constitue une impasse pour notre pays.

Affaire Barèges : sélectivité et démesure

Affaire Barèges : sélectivité et démesure

La maire de Montauban Brigitte Barèges a été condamnée cette semaine avec une sévérité inexplicable.

Cette sévérité incompréhensible, et très ciblée sur une personnalité éminente de droite, en rappelle une autre : l’empressement –inédit dans l’histoire de notre République- avec lequel la justice avait mis en examen le candidat à la présidentielle François Fillon, s’arrogeant ainsi de fait le droit de décider de l’élimination au premier tour du candidat favori pour l’élection présidentielle de 2017.

Le fond des deux affaires n’est pas comparable et il n’est pas question de les comparer –le sujet n’est d’ailleurs pas ici de commenter le fond. Mais ce qui est comparable, c’est que, dans les deux cas, alors que les faits reprochés sont communs à de nombreuses personnalités politiques de tous bords, la justice a décidé que, parmi toutes ces personnalités politiques, seule une sera ciblée et condamnée, et avec une sévérité hors de toute mesure. La justice a choisi de ne condamner qu’une seule personne parmi toutes celles qui étaient concernées, et a soigneusement choisi cette personne pour ses opinions politiques de droite.

Troisième confinement : la solution de facilité

Troisième confinement : la solution de facilité

Les médias bruissent de l’opportunité que notre gouvernement décrète un troisième confinement, de la façon grossière dont ils avaient déjà préparé l’opinion publique pour les deux précédents.

Notre gouvernement est dépassé, perdu, déboussolé. Nous l’avons compris il y a longtemps et chaque jour qui passe apporte sa pierre à l’histoire du déclassement de la maison France, qui avait jusqu’ici la réputation de jouir de la meilleure fonction publique du monde, de la meilleure organisation politique du monde et des plus brillants esprits. C’est ce que nous avions appris, c’était ce en quoi nous croyions jusqu’à ce que s’étale sous nos yeux le douloureux spectacle de l’incompétence de nos chefs.

Nous pourrions ajouter à cette belle liste de ce que nous croyions être la France que nous avons des professionnels de santé parmi les plus engagés, des élus locaux parmi les plus exemplaires et des citoyens animés des sentiments de volontariat les plus nobles.