Jean-Luc Moudenc vient d’annoncer qu’il quitte le parti Les Républicains, après y avoir été engagé depuis sa fondation voici plus de vingt ans.
Cette décision, que nous respectons, mérite notre attention à plusieurs égards.
D’abord parce que Jean-Luc Moudenc est un homme politique de talent, intelligent et avisé, qui a toujours œuvré avec sagesse et adresse pour promouvoir les intérêts de Toulouse, la ville dont il est maire.
Ensuite parce que Jean-Luc Moudenc est un homme de droite. Pour l’avoir côtoyé, écouté et observé, je suis convaincu que ses convictions de droite se sont toujours exprimées et s’expriment encore dans ses déclarations et dans ses actes. Sa modération naturelle, son goût pour la mesure, son tropisme pour le centre-droit qui a guidé son parcours politique l’ont parfois conduit à des stratégies électorales plus centristes que certains d’entre nous l’eussent souhaité. Mais je n’ai, pour ce qui me concerne, aucun doute sur l’ancrage de ses valeurs à droite.
Enfin, et c’est le plus important, parce que sa décision illustre une évolution profonde de notre société.